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5 tactiques pour retrouver des souvenirs

poupées russes souvenirs mémoire

La mémoire est une dame capricieuse qui ne lâche pas comme ça tous ses trésors.

Vous l’avez remarqué, il est parfois inutile de chercher des souvenirs oubliés. Souvent, ils émergent quand on ne s’y attend pas, à la faveur d’un détail.

Mais vous pouvez créer des conditions favorables !

Voici donc 5 moyens simples et efficaces pour vivifier votre mémoire et libérer vos souvenirs, sans rien forcer.

 

1. Regarder des photos ou des films de famille

On se rappelle rarement le moment précis où une photo a été prise.

En revanche, on sait plus ou moins de quelle année date le cliché, et plus ou moins ce qu’on vivait à cette époque.

Les images anciennes nous ramènent ainsi à des réminiscences, une ambiance, des sensations…

De plus, chaque détail peut susciter en nous un sentiment, une émotion, une anecdote.

Il peut s’agir d’une personne présente, d’une pose ou d’une mimique familière, d’un vêtement particulier, d’un objet décoratif, d’une voix quand il s’agit d’un film, etc.

En parcourant un album photo, notez tout ce qui vous vient à l’esprit, même ce qui vous semble anodin et que vous ne garderez pas ensuite.
Car un souvenir peut en déclencher un autre, puis encore un autre

Écrivez le plus vite possible, pour favoriser les libres associations de la mémoire.

C’est comme ça que des souvenirs peuvent revenir à la conscience !

 

Si vous n’avez pas de photos : notez sur un cahier le nom de parents ou d’amis et, pour chacun, écrivez tous les détails que vous vous rappelez à leur propos.

Même si vous n’avez qu’un seul souvenir au premier abord, il peut en provoquer d’autres par le jeu des associations d’idées.

 

2. Écouter de la musique

tourne-disques Radiola

Des chansons, des morceaux nous ramènent instantanément des années en arrière.

La musique est un déclencheur très puissant, qui ranime des souvenirs anciens et profonds.

Là aussi, écrivez-les en suivant les libres associations de l’esprit.

 

3. Lire

La semaine dernière, je me suis replongée dans une aventure de Oui-Oui, mon premier héros (après mon père, bien sûr 😉 ).

Je me suis souvenue que dans cette histoire lue et relue dans l’enfance, j’avais beaucoup aimé les passages sur les maisons : Oui-Oui récupérant de jolis meubles, l’ami Potiron vivant dans un bon gros bolet…

Cela m’a rapprochée de la petite fille que j’étais.

Outre les livres et les magazines d’autrefois, des ouvrages édités récemment nous plongent dans le quotidien d’une époque. Je pense, par exemple, aux collections « Nous, les enfants de » ou « Nés en ».

 

Vous craignez de retrouver des souvenirs pénibles ?
« N’essayez surtout pas de vous en débarrasser en les refoulant ou en les enterrant, ce qui reviendrait à nier une partie de vous-même, explique le psychothérapeute Patrick Estrade. Choisissez plutôt de les déposer. Écrivez-les et demandez à un proche s’il veut bien en être le dépositaire ».

Et ce commentaire d’Anne-Marie sur ma page Facebook : « Quel bonheur d’écrire ses souvenirs ! Ils ne sont pas tous agréables, mais le fait de les écrire les minimise. Et les bons, les heureux arrivent en flux continu, c’est magique ! »

 

4. Échanger avec des proches

échanger entre proches autour d'une table

La plupart d’entre nous aimons évoquer des souvenirs avec nos proches. On rit, on sourit, on s’étonne : d’un détail oublié, de points de vue différents…

Et bien souvent, ces discussions sont l’occasion de retrouver éléments ou anecdotes.

 

5. Rendez-vous sur les lieux

Si vous le pouvez, retournez sur quelques lieux de votre passé : la maison où vous avez grandi, un restaurant où vous avez eu vos habitudes, la cour de récré de votre école, un parc ou un jardin dans lequel vous jouiez…

 

Ces cinq tactiques impliquent de s’accorder un peu de temps et de tranquillité. Pour réveiller votre mémoire, rompez l’agitation de la vie quotidienne… 

Vous craignez de retrouver des souvenirs pénibles ?

« N’essayez surtout pas de vous en débarrasser en les refoulant ou en les enterrant, ce qui reviendrait à nier une partie de vous-même, explique le psychothérapeute Patrick Estrade dans le magazine Psychologies n° 254. Choisissez plutôt de les déposer. Écrivez-les et demandez à un proche s’il veut bien en être le dépositaire. »

Et ce commentaire d’Anne-Marie sur ma page Facebook : « Quel bonheur d’écrire ses souvenirs ! Ils ne sont pas tous agréables, mais le fait de les écrire les minimise. Et les bons, les heureux, arrivent en flux continu, c’est magique ! »

8 réponses sur « 5 tactiques pour retrouver des souvenirs »

Merci Hélène pour ces astuces ! La musique bien sur ! Très efficace ! Je suis actuellement en plein tri et classement d’archives familiales. Lorsqu’on a pris la précaution de les garder, les lettres sont une excellente source d’évocation de souvenirs. Complémentaires bien souvent des photos, elles mettent en contexte. Ici, une maman s’inquiète pour sa fille à Paris, l’été 82. L’année 82, il y eut les attentats de la Rue des Rosiers, mais aussi la rue Marbeuf et le train Capitole à Toulouse . Là, on se souvient des p’tits bobos, des coups de fatigue, des fêtes. La grand-mère avait perdu 5 Kg. Ces frères et soeurs, maintenant adultes, étaient des ados farceurs. Le premier job, les enfants des copains, les copains oubliés resurgissent comme par enchantement. C’est très émouvant les lettres. A consommer avec modération 😉 Bises !

Elles sont sûrement toutes à consommer avec modération, ces incursions dans notre passé 😉

Il y a quelques années, j’ai relu des lettres écrites par des amis à l’époque où nous avions 20-25 ans. C’était une manière évidente de rester en contact, alors ! J’ai retrouvé tout un état d’esprit partagé, nos petites blagues (parfois incompréhensibles avec le recul des années !), nos centres d’intérêt, notre langage…

Merci beaucoup, Gloria, d’avoir ajouté cette source de réminiscences.

Et à tous les lecteurs : vos idées sont les bienvenues !

Tes conseils pour retrouver des souvenirs sont excellents. J’ajouterais que le fait d’évoquer des souvenirs est une bonne manière de les raviver. Plus on raconte, plus on se souvient. Au risque de s’entendre gentiment reprocher de répéter la même histoire dans certaines occasions. C’est aussi une forme de transmission. Je préfère cela à l’oubli.

J’ai l’impression qu’on a besoin de ces histoires qu’on (se) raconte régulièrement. Comme un socle, qui reste toujours là et qu’on transmet.
Comme toi, je préfère ça à l’oubli, mais ce serait dommage de se laisser enfermer, de se priver de retrouver de « nouveaux » souvenirs !

Merci Marie, et à bientôt 🙂

Annie Henrarddit :

Aujourd’hui j’ai 60 ans et je suis si malheureuse de ne pas me souvenir de mon enfance. Je sais perpétuellement que j’aie occulté volontairement mais pourquoi? Ma mère m’a dit que j’etais un accident . J’ai un frère aîné qui etait legerement handicape moteur petit, ma mère lui portait toute son attention et encore aujourd’hui je dirais que le cordon n’est pas coupé.
J’aimerais tant connaitre ma vie d’enfant savoir ce qui s’est passé .

Bonjour Annie,
si les outils présentés dans cet article ne suffisent pas à dévoiler vos souvenirs enfouis, peut-être faut-il simplement… arrêter de chercher. Vous le savez : c’est souvent quand nous « lâchons » que nous retrouvons ce qui était perdu.

merci pour toutes ces indications positives, un retour dans le passé permet de se construire un présent positif et  » repartir  » sur de bonnes bases tout est bien » rangé  » comme on range sa valise après des vacances…la vie reprend demain.

J’aime bien votre image, et tout ça est tellement juste : être au clair avec son passé, pour mieux vivre le présent et l’avenir.
Plein de bonnes choses à vous, revenez quand vous voulez !

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